“Je suis maman alors il était évident que ma volonté d’entreprendre serait teintée de responsabilité.”

Cela faisait quelques temps que le modèle de location ou d’abonnement m’attirait. Je trouvais ce processus cohérent d’un point de vue écologique, l’attention portée à la qualité était intéressante ainsi que le challenge pour convaincre ses clients.
J’avais un coup de cœur pour le modèle, il n’y avait plus qu’à trouver le produit à mettre au cœur du service !
Et puis je suis devenue maman. Une première fois. Puis une deuxième. Lors de ma deuxième grossesse nous avons déménagé, nous sommes partis à l’autre bout de la France. Le camion n’était pas très (assez ?) grand et l’option d’un voyage supplémentaire était inenvisageable…
J’ai ravalé mes larmes quand j’ai vu tous ces vêtements que j’avais gardés, qui étaient comme neufs, dont je ne ferais rien :
👉🏻 Le deuxième était UNE deuxième.
👉🏻Le confinement inopiné m’avait amenée à vivre ailleurs pendant des semaines : adieu les braderies du printemps, adieu le tri personnalisé pour les copines, adieu les lots à vendre sur les applis “magiques”.
J’ai donc encombré mes copines avec ces pépites en espérant qu’elles sauraient leur redonner vie.
Notre arrivée à Bordeaux rimait avec nouvelle vie. Mon conjoint changeait de missions, mon grand entrait à l’école, ma fille naissait et moi je voulais entreprendre.
L’expérience du déménagement, ma vision de la consommation de vêtements, mes questionnements de maman… Tout s’alignait.
Ce projet d’alternative de consommation de vêtements qui trottait dans ma tête depuis quelques mois devait exister !
Alors pendant 10 mois, j’ai fait au mieux pour équilibrer ma vie de mère et mon envie de créer.
J’ai commencé à collecter des vêtements auprès de familles, j’ai par la même occasion fait mes premières rencontres bordelaises, j’ai créé et animé mes réseaux, j’ai préparé ma rentrée scolaire (#multitasks) et j’ai préparé ma fille à notre “séparation”.
Depuis septembre 2021 chacun.e vole de ses propres ailes, Minus France peut prendre sa place de petit troisième sereinement.
Je crois que les familles souhaitent consommer de façon responsable, heureuse et vertueuse. Les vêtements de seconde main sont ma solution, j’espère qu’elle vous plaira !
Hélène D’OLIVEIRA